Rencontre avec l’équipe du Keren Layedidout : Yael Toledano

Vous les rencontrez lors des réunions d’infos, vous leurs parlez au téléphone, vous échangez des mails, vous leurs confiez vos problématiques, mais les connaissez-vous vraiment ?!  Allez, on part à  la rencontre de la joyeuse équipe du Keren Layedidout ! Et on commence avec Yael Toledano, directrice du bureau de l’Alyah pour la France et la Belgique.

Peux-tu dans un premier temps expliquer à nos lecteurs ce qu’est le Keren Layedidout ?

Yael Toledano : Bien sûr, le Keren Layedidout est comme son nom l’indique en Hébreu, un fonds d’amitié qui reverse tous ses dons pour des œuvres de bienfaisance en Israël  et à travers les communautés Juives dans le monde afin d’assurer le bien-être et la sécurité du Peuple Juif.  Le Keren est une organisation internationale fondée par le Rav Yehiel Eckstein qui travaille main dans la main avec les instances ministérielles en Israël pour donner du soutien dans 3 domaines prioritaires :
– Aide aux populations les plus démunies en Israël comme par exemple les rescapés de la Shoah ou alors des familles en grande difficulté sociale
– Projets sécuritaires et soutien d’unités combattantes de Tsahal
– L’Alyah vers Israël et soutien à l’intégration des nouveaux immigrants.
Keren veut dire aussi en hébreu un rayon de soleil et c’est exactement ce que ça représente pour beaucoup !

Quels sont les avantages concrets à passer par le Keren pour faire son alyah plutôt qu’un processus classique ?

Yael Toledano : Aujourd’hui ce n’est pas seulement un avantage mais la seule et unique alternative pour une Alya plus réussie. Le Keren a pour mission de changer l’expérience de l’Alya pour qu’elle reste un souvenir de bonheur et un tremplin pour une nouvelle vie bien organisée en Israël. Le Keren a pris l’initiative en accompagnant les Olim dès leur départ de France, de les soutenir le jour J en partant tous en groupe, en partageant cette émotion intense avec d’autres familles, et  en donnant un encadrement qui durera 6 mois après l’Alyah. Des bourses sont offertes aux Olim selon le profil familial, en plus des aides d’intégration données par l’Etat d’Israël, ce qui donne un “coup de pouce” supplémentaire pour les débuts pas toujours faciles dans un nouveau pays, même si on a l’impression de  bien le connaître.
Nous orientons les Olim bien avant leurs Alya sur le parcours qui les attend, en faisant attention aux impasses qu’ils peuvent croiser en cours de chemin  et pour mieux coordonner ce grand voyage.

Peux-tu te décrire et nous raconter ton parcours perso et pro et ce qui t’a conduit jusqu’au Keren ?

Yael Toledano : Je suis née en France dans une famille idéaliste et très sioniste qui ne rêvait qu’à ”l’Année prochaine à Jérusalem”.  A l’âge de 12 ans, ce grand rêve est devenu réalité mais non sans difficulté. Ce qui ne nous a pas empêché de nous épanouir dans ce pays magnifique. L’expérience de l’Alya a mûri en moi cette décision d’œuvrer dans ce domaine qui manque crucialement d’information et d’orientation. Après un parcours évolutif au sein de l’Agence Juive pour ensuite devenir Shli’ha (Déléguée communautaire) pour la France et la Belgique entre 2014-2015, qui étaient des années record de l’Alyah Française et Belge et dans lesquelles j’ai accompagné des centaines de familles vers Israël.
A mon retour, j’ai intégré les services du Keren Layedidout pour créer la branche Alya francophone, ce que depuis je fais avec grande satisfaction.

Quelle est ta fonction au sein du Keren ? Quelles sont les personnes qui travaillent à tes côtés ?

Yael Toledano : Je suis directrice du bureau de l’Alyah pour la France et la Belgique. A mes côtés, un ensemble de vrais “pionniers”, une équipe formidable, qui se donne à fond dans ce travail qui pour nous est bien plus que ça, plutôt une mission!

On peut se rendre compte sur la page Facebook du Keren que votre activité est très dense ces dernières semaines. Peux-tu nous en dire plus et ce qui va se passer ces prochains mois/semaines ?

Yael Toledano : Ces dernières semaines nous avons sillonné les villes de la France pour rencontrer les nombreuses familles se préparant à l’alya. Dans quelques semaines nous allons récolter les fruits de ce dur labeur en accompagnant les Olim dans le plus beau jour de leur vie. Le premier vol qui ouvrira officiellement cet été sera le 27 Juin et nous avons hâte!

Tu es en contact directement avec les personnes intéressées à l’alyah et tu entends leurs craintes. Quelles sont-elles et comment le Keren peut il y pallier ?

Yael Toledano : Chaque profil familial a ses appréhensions propres à elles et c’est naturel. Le Keren a saisi rapidement que chaque famille est unique et chaque parcours ne ressemble à aucun autre, c’est pour cela que nous rencontrons chaque candidat séparément pour discuter de son dossier.
Effectivement l’emploi, l’éducation et la langue sont trois préoccupations majeures pour le Ole et nous avons mis en place un dispositif d’accompagnement pour améliorer son insertion dans le quotidien Israélien.

Des rumeurs, de moins en moins nombreuses mais encore persistantes circulent autour du Keren et de son organisation. Peux-tu nous éclairer sur ce point délicat ?

Yael Toledano : Le Keren et son activité immense sont financés par de nombreux donateurs non-Juifs, pour la plupart des USA et Canada. Nous ne cachons pas cela et au contraire nous sommes reconnaissants de cette générosité, parfois inattendue. Par contre une des caractéristiques très claire est qu’il n’existe aucun contact entre les donateurs et les bénéficiaires des différents projets du Keren, ni avant ou après l’Alya. Concrètement, cela veut dire que les donateurs n’ont aucun moyen, et ne cherchent d’ailleurs pas, à connaître l’identité des personnes qui sont montées en Israël grâce au Keren.

Nous te laissons conclure cette interview. Quel est le mot de la fin ?

Yael Toledano : La fin? Ce n’est que le commencement. Nous aspirons à faire tant de choses, à changer encore et toujours améliorer. Le Keren est avant tout une communauté d’entraide, de partage et de connexion, les Olim entre eux et ensuite avec la société Israélienne. Imaginons cela, tous avec ce même objectif commun, réussir votre vie Israélienne et ce rêve deviendra surement une réalité.

Le Keren Layedidout, c’est aujourd’hui la boussole de l’alya, celle qui montre que tout est possible et accessible!
Beatslaha.

 

Programme du mois de Juin :

– Présence de Jacqueline entre le 6 et le 14 Juin à Paris, Marseille et Lyon pour des rdv personnalisés
– Réunion d’information PARIS le 8 Juin au Centre Moadon à 20h00. 66 rue Laugier 75017 Paris
– Réunion d’information à Marseille le 11 Juin au Beth Habad à 20h00. 20 boulevard Mireille Jourdan Barry 13008 Marseille
– Réunion d’information LYON: 12 Juin à l’Espace Hillel à 19h00. 113 Boulevard Marius Vivier Merle, 69003 Lyon
– Réunion d’information à PARIS: 13 Juin à la Synagogue David Ben Ychai à 19h30 3 rue André Danjon 75019 Paris
– Présence de Yaël entre le 20 et le 27 Juin à Paris, Bruxelles et Anvers

Vol d’alyah

27 Juin : vol composé de parisiens, lyonnais et marseillais
28 Juin: séminaire d’intégration à Jérusalem pour les olims fraîchement arrivés pris en charge complètement par le Keren layedidout (pension complète dans un hôtel + réunions d’infos sur les sujets phares de l’alyah)

By | 2019-02-11T14:37:51+01:00 juin 11th, 2017|Uncategorized|0 Comments