Paroles d’olim… Karine Sarfati Licha

Le Keren Layedidout est fier de vous présenter encore une ola hadasha au parcours non seulement intéressant, mais qui réussit !

Cette fois-ci, il s’agit de Karine Sarfati Licha, masseuse-kinésithérapeute

Depuis combien de temps êtes-vous installés en Israël ? Avez-vous mis longtemps à vous préparer et vous décider pour l’alya ? Quelles ont été vos motivations ?

Nous avons fait notre Alyah le 21 Juillet 2016. Notre décision était prise depuis environ 6 mois, au tout début de l’année 2016. Notre motivation première était d’accompagner nos enfants qui eux, avaient la ferme intention de faire leurs alyah et faire leurs études en Israël. De plus, le climat d’insécurité dans notre quartier (dans le 19eme arrondissement de Paris) devenait de plus en plus flagrant et préoccupant pour nous : nous n’osions plus laisser nos enfants sortir seuls. D’autre part, notre projet d’alyah était lattant depuis déjà plusieurs années mais nous avons pris conscience de l’urgence de la situation avec les derniers évènements survenus en France en 2015.

Quelles etaient vos attentes/vos appréhensions et comment est-ce que cela s’est passé concrètement en arrivant ?

 Avant notre arrivée en Israël, nous avions idéalisé notre venue : on pensait que tout serait facile et rapide. Concrètement, nous nous sommes confrontés rapidement à la lourdeur de l’administration israélienne et nous avons appris notre premier mot en hébreu : savlanout !!! Ne parlant pas encore l’hébreu, les démarches étaient difficiles pour nous. Je ne vous parle pas des nombreux allers-retours avec les administrations pour « régulariser » notre situation et pour les échanges avec les écoles. Nos premiers courriers postaux reçus à notre adresse étaient autant de challenges pour nous pour différencier les documents importants et ceux qui ne l’étaient pas. Le plus difficile était de s’adapter à la mentalité israélienne et à réussir à penser comme un vrai israélien. Aujourd’hui, avec mon mari, nous en rigolons un peu mais changer de culture, n’avoir plus de points de repère, plus d’amis, et ne pas comprendre ce que les gens nous disaient, étaient autant de motifs de frustration pour notre foyer.

Dans quelle ville vous êtes-vous installés ? Et pourquoi ?

Après avoir visité plusieurs grandes villes israéliennes, (Natanya, Tel Aviv, Rishon Letsion) nous avons choisi la ville de Raanana pour son calme et la qualité reconnue de ses écoles. Raanana est réputée pour être une vraie ville israélienne mais avec la présence de beaucoup de français. Mon mari y avait 2 cousins et quelques amis d’enfance. La ville se présente comme un petit village mais avec tous les avantages d’une grande ville.

Racontez-nous comment s’est déroulée votre intégration professionnelle en Israël ?

 Après mon oulpan, j’ai cherché à travailler dans mon domaine d’activité : la kinésithérapie. J’ai donc cherché à passer l’équivalence de mon diplôme en hébreu, c’est-à-dire obtenir le titre de Physiothérapeute. C’est là que les difficultés ont commencé : le ministère de la santé ne reconnait pas encore l’équivalence du diplôme de Kinésithérapie français car ce dernier n’est pas un diplôme universitaire ! Malgré plusieurs relances par recommandés et l’aide d’associations spécialisées dans l’aide aux reconnaissance des diplômes français (Qualita) nous n’avons pas encore à ce jour de réponse favorable du ministère. J’ai donc dû commencer à travailler en tant que « masseuse ».  Les débuts ont été difficiles. Je suis passée d’un rythme de 15 à 20 consultations par jour en France à 3 à 4 patients par jour. Mais Baroukh Achem, le soleil brille pour tout le monde et mon cabinet commence à fonctionner. Pour mon mari, c’est encore un peu difficile. Il a conservé sa société en France et fait des allers retours tous les 2 mois. Il ne travaille toujours pas en Israël mais a un projet pour devenir agent immobilier.

D’un point de vue personnel, en êtes-vous satisfait ?

Il est vrai que venir en Israël nous a fait baisser notre niveau de vie mais nous avons réellement gagné en qualité de vie au quotidien. C’est un vrai bonheur de vivre « chez soi »

Comment avez-vous entendu parler du Keren Layedidout ?

Nous avons connu le Keren Layedidout par des amis qui étaient passés par eux pour leur premier pas en Israël. Après une première rencontre avec l’association qui nous a expliqué leur manière de procéder et toutes les aides qu’ils pouvaient nous apporter, nous avons décidé de passer par eux pour nous accompagner dans cette démarche.

Qu’est-ce qui vous a convaincu de passer par le Keren ?

Principalement, l’argument financier était celui qui nous a le plus convaincu : de très nombreuses aides financières étaient proposées aux nouveaux immigrants et cela a beaucoup pesé dans notre décision. Mais par ailleurs, l’accompagnement personnalisé du Keren nous a aussi beaucoup aidé dans les premiers jours de notre alyah

Pouvez-vous nous dire, en quelques mots, quel a été votre parcours avec le Keren: de la 1ere prise de rendez-vous à ce jour.

Lors de notre premier RDV qui s’est déroulé à Paris, nous étions encore un peu hésitants et quasi ignorants de ce qui nous attendait. Le Keren, via de nombreuses conférences organisées à notre arrivée, nous a permis de mieux comprendre le système de sécurité social en Israël, le système bancaire, les écoles et le quotidien. La qualité des intervenants lors des interventions du premier jour était irréprochable. Nous sommes encore en relation avec certains d’entre eux.  D’autre part, le Keren a pris en charge notre première journée d’intégration, et cela a commencé dès l’aéroport : aide dans les démarches administratives pour obtenir notre passeport et Teoudat Zeout, transfert de l’aéroport et accueil dans un super hôtel, prise en charge de la première nuit, et de tous les repas, conférences autour de sujets très importants ( système de santé en Israël, les écoles, travail etc), le transfert vers notre lieu de résidence, et en plus un petit cadeau de bienvenue (bon d’achat).
Nous étions vraiment ravis de cet accueil.

Encourageriez-vous votre famille, vos proches à faire le choix du Keren pour l’alya? 

Effectivement, je recommande à tous de passer par le Keren pour être accompagné dans cette grande aventure qu’est l’Alyah. C’est un soutien très important.

Quel est le message que vous voulez adresser aux hésitants ? 

Le seul message que je peux passer aux hésitants est : n’hésitez plus !!! Votre pays vous attend et vous ouvre les bras. Berouhim abaim !

By | 2019-02-20T10:35:22+01:00 février 15th, 2018|Dossiers|0 Comments