Et si on commençait l’année par un ” OUI” ?

En cette veille de Rosh Hashana, il est de coutume de prendre de bonnes résolutions et de prier fort pour s’y tenir ! Le projet d’alya vous habite, vous y pensez nuit et jour mais vous avez, et c’est bien naturel quelques appréhensions. Vous venez de faire votre alya et après les premières émotions du début la panique vous envahit tant le chantier de l’intégration est immense.

Commencez chacune de vos résolutions par un « OUI » affirmé, vous verrez, ça vous aidera.

Quelques exemples :

  • OUI, je veux apprendre l’hébreu

Apprendre la langue du pays et la toute première recommandation que nous vous encourageons vivement à suivre.
Je dirais même que c’est essentiel.
Parler l’hébreu vous offre les portes de la communication. Trop nombreux sont les olims qui ont fait l’impasse sur cette aspect de l’intégration. Cela non seulement les cantonne professionnellement à ne travailler que dans leur langue maternelle, ce qui réduit largement les champs des possibilités de trouver un travail intéressant et adapté, mais cela les isole également de la société qui les entoure.
Vous le savez, l’Etat d’Israël offre à chaque ole hadash un oulpan. Mais il est rare que cela suffise et bonne nouvelle, l’association Hamama vous offre GRATUITEMENT des cours d’ivrit mais également des aides aux devoirs, un service de garderie etc. Un soin particulier vous sera apporté en spécifiant que vous êtes un ole hadash du Keren Layedidout !
http://www.amotat-hamama.com/

  • OUI, je veux apprendre à être curieux

Si la curiosité est un vilain défaut, elle devient une extraordinaire qualité quand il s’agit d’intégration.
Et en tant que curieux, le lieu qui vous sera le plus approprié est sans aucun doute le Machane Yehuda, c’est-à-dire le shouk, ou encore, le marché de Jérusalem.
En effet, c’est un endroit magique, presque irréel !
Il n’y a pas meilleur endroit pour découvrir et comprendre les différentes ethnies présentes dans cette ville et ce pays.
Entrez dans les petites ruelles et immédiatement, vous êtes immergé par les odeurs des épices orientales, vous êtes happé par les cris des marchands qui offrent à dégustation les superbes fruits et légumes frais, halva et autres délices enivrants ! Rencontrez des gens aux nationalités, couleurs, accents, humour, culture, regards différents.

  • OUI, je veux changer de vie

Réussir son alya nécessite de la force, du courage et beaucoup d’humilité.
Beaucoup de francophones regrettent le manque d’éducation des israéliens. Il faut comprendre qu’en Israël, les codes ne sont pas les mêmes. Ici, personne n’a de temps pour les faux-semblants et comprendre cela n’est pas si facile.
Faire son alya, c’est quelque part couper avec les habitudes que j’ai depuis mon plus jeune âge. Faire son alya c’est réapprendre à devenir qui je suis pour vivre l’essentiel.
Israël, c’est l’eldorado du soi !
Et si vous comprenez cela, ça y est, vous êtes israélien !

  • OUI, j’accepte de ne pas tout controler

Devenir israélien c’est avant tout intégrer une société épicurienne, festive, un peuple qui fait de l’instant présent un moment précieux. C’est ne plus avoir peur de ses convictions et c’est rechercher l’échange dans le seul but de s’enrichir.
Ça peut être aussi simple que le plaisir de partager un falafel et faire une place sur votre table bancale à un inconnu, ouvrir sa porte à votre voisine marocaine à qui il manque des œufs pour ses haloth de shabbat et qui en profite pour vous demander de lui préparer un café turc.
Devenir israélien, c’est aussi faire de son mieux à chaque occasion, se contenter et être reconnaissant de l’acquis sans jamais cesser d’être ambitieux.

Mais que m’arrive-t-il ? Je me suis laissée inviter à une danse folle dans les ruelles de Jérusalem sur un rythme de dahbouka endiablé !
Mais que m’arrive-t-il, je vis !

 

By | 2019-02-11T15:10:48+01:00 septembre 20th, 2017|Dossiers|0 Comments