LES 4 CONSEILS POUR BIEN PREPARER SON ALYA

La grande aventure de l’alyah demande de la préparation, de l’organisation et pas mal d’enthousiasme. Keren Layedidout vous livre quelques conseils pour commencer le processus bien avant votre arrivée sur place.

1 – Se mettre à l’hébreu : Quel que soit votre âge et votre niveau d’études, vous allez devoir passer par la case oulpan. Et comme nous ne sommes pas doués pour les langues, pour certains ce sera long et difficile. Alors prenez de l’avance avant d’arriver. Paris compte de très nombreux oulpanims. Le Centre communautaire de Paris, pour ne citer que lui, est  avec des dizaines de classes et des centaines d`élèves le plus grand oulpan d’Europe. Cours du soir ou atelier de conversation : choisissez l’option qui vous va le mien selon vos disponibilités et votre niveau. Si, pour vous, l’Aleph-Beth c’est du chinois, commencez par l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Vous trouverez de très bons fascicules dans le commerce. Le but n’est pas de devenir bilingue mais de vous imprégner et de vous familiariser avec cette langue.

2 – Faire reconnaitre ses diplômes : avocats, comptables, dentistes, infirmières. Si votre profession est réglementée, vous devez pour l’exercer en Israël faire reconnaître vos diplômes, et ce que vous intégriez une structure ou que vous vous mettiez à votre compte. Cela concerne 17% des olims de France. La bonne nouvelle c’est que quand la reconnaissance des diplômes est possible, vous pouvez faire toutes les démarches depuis la France. Ca tombe bien, ce n’est pas en arrivant sur place, entre l’intégration des enfants, l’installation et l’oulpan que vous allez farfouiller dans vos cartons pour mettre la main sur vos diplômes. Avant de partir, constituez votre dossier. L’organisme en charge de vous faire partir fera le lien avec les administrations israéliennes. Le but est de gagner du temps, de profiter encore de votre proximité géographique avec les organismes et universités françaises qui vous ont délivré votre diplôme. En bouclant tout avant le jour, vous pourrez obtenir l’autorisation d’exercer dès l’obtention de votre Téoudat zéout c’est-à-dire le jour de votre arrivée.

3 – Activer votre réseau : Vous connaissez votre date de départ et votre destination. Si sur place vous ne connaissez personne, penchez-vous sur les réseaux sociaux. Groupe, pages fan : Facebook regorge d’olims que vous allez sans doute croiser dans quelques mois près de chez vous. Posez des questions sur les forums d’alyah, c’est l’occasion de rencontrer de futurs voisins ou de retrouver d’anciennes connaissances qui ont fait le grand saut avant vous. Sur linkedIn, commencez par vous intéresser aux entreprises susceptibles de vous embaucher, contacter les olims professionnels de votre secteur. L’alyah c’est aussi une histoire de solidarité. Discuter même virtuellement avec des olims déjà installé vous permettra peut-être de faire des erreurs et de perdre du temps.

4 – Rêvez : vous faites le grand saut, vous allez changer de pays, d’environnement, de langue et de vie. Ce bouleversement est l’occasion d’un nouveau départ. Ca tombe bien, Israël est le pays des reconversions professionnels. Très férus de formation, les Israéliens sont très nombreux à se réorienter une ou plusieurs fois dans leur vie professionnelle. 60 % des israéliens ne travaillent pas dans une branche correspondant à leur cursus universitaire. Si vous avez toujours caresser le rêve de faire de la pâtisserie, c’est le moment. Et cette passion pour la mécanique que vous assouvissez le week-end dans votre garage, n’est ce pas le moment d’en faire une activité. Tous les rêves ne sont pas à la portée de tous mais l’alyah reste un formidable levier pour repenser sa vie. Le Misrad Klita participe financièrement à des très nombreuses formations professionnelles pour les olims installés depuis moins de 10 ans dans le pays. Alors pensez-y… très sérieusement.

By | 2018-10-15T10:36:22+01:00 octobre 15th, 2018|Dossiers, Intégration|0 Comments