HARISH, NOUVEL ELDORADO DES OLIMS DE FRANCE ?

Son nom ne vous dit peut-être rien mais retenez-le. Harish, localité rattaché au district de Haïfa, a vu sa population doubler en seulement un an passant de 1500 à 3000 habitants en 2017. En pleine expansion, cette ville nouvelle, qui n’était qu’un kibboutz, a un argument de poids pour capter les nouveaux immigrants : Des possibilités d’acheter un appartement à des prix défiant toute concurrence.

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Harish se trouve sur un axe routier important. Situé à 25 minutes de Raanana,  40 minutes de Haïfa et   50 minutes de Tel Aviv, cette localité en construction est entourée de forêts préservées et de terrains agricoles. Son développement important lui permet d’espérer atteindre les 50.000 habitants.  Afin d’attirer israéliens et futurs immigrants, Harish bénéficie d’importantes subventions. Le gouvernement prévoit la construction de 10.000 logements  supplémentaires  mais le développement d’une zone  industrielle  et commerciale ainsi que l’extension d’une nouvelle ligne de train. En 2013, la petite ville qui monte  a battu un record des ventes  immobilières en Israël grâce à une population jeune qui sont devenus les heureux propriétaires d’appartements à moins d’un millions de shekels. En 2016, un quatre pièces à harish coûtait entre 650.000 et 700.000 shekels.

L’immobilier est entre 15 et 30 % moins cher ici qu’à Hadera

Aujourd’hui, le même bien se négocie 860.000 shekels, soit 20%  d’augmentation même si le prix reste un des plus compétitifs du pays.  L’immobilier est entre 15 et 30 % moins cher ici qu’à Hadera et Pardes Hanna, villes les plus proches. Une tendance que la municipalité continue d’encourager. « Pour la première fois, les Juifs de France se voient offrir la possibilité de prendre part à la construction d’une ville en Israël. Au lieu d’être considérés comme des Olim hadashim, des nouveaux immigrants, ceux qui décideront de s’installer à Harish seront les égaux de tous les nouveaux résidents qui s’installeront dans la ville » explique le maire.  Itzhak Keshet poursuit « Nous avons l’intention de coopérer avec tous ceux qui arriveront pour construire la ville ensemble. L’occasion est offerte aux olim de prendre une part active dans le commerce, l’industrie et l’emploi, d’établir ici une communauté française et de décider de l’identité des établissements scolaires, des jardins d’enfants et des synagogues ». Conçue sur le modèle de Modiin, Harish espère devrait compter 60.000 âmes en 2030.

By | 2019-06-26T15:38:06+01:00 octobre 22nd, 2018|Dossiers, Intégration|0 Comments