L’hiver est là. Bon,c’est assez horrible pour ne pas s’attarder trop longtemps ! Par contre, la bonne nouvelle c’est qu’on s’adonne au bouillon de poulet (non gras, ça change!). Et là, on met les ashkénazes à l’honneur. D’ailleurs, cette recette m’a été révélée par une vieille dame qui n’est hélas plus de ce monde, et que j’ai connu à Toulouse. Elle me disait que le bouillon de poulet, si on suivait la recette à la lettre, était un remède à bien des maux.

On essaie ?

Ingrédients pour 6 personnes:

• 1 poulet frais
• 1 oignon
• 1 poireau
• 4 carottes
• 1 navet
• 3 pommes de terre
• Branche de céleri + les feuilles
• Sel et poivre

Pour les kneidler:

• 4 oeufs
• 4 cuillères à soupe d’huile
• 200 grammes de farine de matsa
• Pincée de noix de muscade
• Sel et poivre
  

  Etape 1

  Mettre le poulet lavé dans une marmite et le recouvrir d’eau.
  Si vous voulez un bouillon non gras, je vous conseille de laisser refroidir le bouillon, retirer le poulet de la marmite et le mettre toute la nuit au frigo. Le lendemain, le gras se sera solidifier et, avec un écumoire, il vous suffira de l’enlever. Puis, remettre le bouillon sur le feu.
  Laver les légumes, les éplucher et les ajouter au poulet.
  Laisser cuire 1 heure (ou +…)

       Etape 2

         On peut enlever le poulet à la fin de la cuisson et le découper, réserver            les cuisses et blancs et remettre la carcasse dans le bouillon (si on                    veut une belle présentation).

        Etape 3

 Pour les kneidler :
Dans un récipient, mettre la farine de matsa et les œufs, l’huile, sel, poivre et noix de muscade.
Mélanger le tout (à la main, c’est plus facile), la pâte ne doit pas être trop ferme et avoir la consistance d’une purée. Ajouter éventuellement un œuf ou un demi verre d’eau si ce n’est pas le cas.
Laisser un peu reposer la pâte.
Mouiller les mains et former des petites boulettes (taille d’une grosse noix).
Les pocher directement dans le bouillon bouillant.
Quand elles remontent à la surface, elles sont cuites.
Les servir avec le bouillon + les morceaux de poulet.

Vous pouvez également faire cuire des petites pâtes à part et les rajouter au bouillon juste avant de servir.

Le bouillon de poulet est traditionnellement servi pour Shabbat mais je vous avoue qu’en semaine, quand les éléments se déchaînent à l’extérieur et que vous êtes au chaud à l’intérieur avec votre famille, ben c’est un kif !

Allez, vous m’en direz des nouvelles

Sabine Aiache
Rédactrice